Les îles Galápagos sont réputées pour leur faune et leur flore uniques au monde. Situées au large des côtes de l’Équateur, ces îles abritent une grande variété d’espèces endémiques qui ont évolué sur des milliers d’années dans un environnement isolé.
La flore des îles Galapagos
Histoire
L’histoire de la flore des Galápagos est complexe et fascinante. Les îles ont été formées il y a des millions d’années par des éruptions volcaniques, créant un environnement inhospitalier pour la vie végétale. Cependant, au fil du temps, les vents, les courants marins et les oiseaux migrateurs ont apporté des graines et des plantes, permettant à la flore de s’établir et de se diversifier.
Les premières plantes à coloniser les îles étaient principalement des espèces adaptées à la vie dans les zones côtières et les falaises, telles que les cactus, les buissons de tournefortia et les arbustes de lantana. Au fil du temps, les plantes se sont adaptées aux conditions environnementales spécifiques de chaque île, créant ainsi des espèces uniques.
Une flore particulière
Les Galápagos présentent une grande variété de plantes endémiques, dont certaines ne poussent que sur une seule île. La flore de l’archipel fait l’objet de bien des études scientifiques.
La colonisation de l’archipel s’est faite essentiellement par voie maritime (un tronc d’arbre flottant…) ou par voie aérienne (oiseaux), ainsi quelques graines sont parvenues jusqu’à l’archipel.
Cette mise en place de la flore des îles s’est faite graduellement et très lentement.
La flore et la faune sont réellement spécifiques, on dénomme selon la littérature :
- De 706 à 875 espèces de plantes ont été recensées sur l’archipel.
- 240 espèces introduites par l’homme.
- 170 à 228 espèces endémiques.
- 412 espèces natives.
Pour se développer les végétaux et les plantes ont besoin de conditions climatiques et géologiques spécifiques. Aussi, on estime que ce sont les lichens qui, les premiers, ont réussi à s’implanter sur les îles. Ils peuvent pousser sur du rocher d’origine volcanique.
Différentes conditions climatiques
Les conditions climatiques et la nature des sols, leur localisation (plaine, vallée, versant, etc.) qui varient selon l’exposition et l’altitude. De plus, chaque île des Galápagos est unique. Beaucoup sont désertiques. D’autres, plus montagneuses, certaines paraissent relativement plus verdoyantes. Aussi, il est assez complexe de définir la répartition des plantes sur l’archipel, néanmoins, on peut schématiser cette répartition en 7 zones.
La zone côtière ou littorale
C’est une étroite bande de terre ou de sable, située directement sur la côte ou sur le bord des lagunes. On y trouve des végétaux influencés par la salinité de l’eau comme les mangroves, les palétuviers, les pourpiers, myrtes et autres espèces aquatiques. les buissons salés ou les petits arbres. Les côtes des Galápagos s’étendent sur des milliers de kilomètres, où se sont posés de nombreux écosystèmes variés.
La zone aride
Elle s’étend jusqu’à une centaine de mètres d’altitude, principalement volcanique. C’est la zone des épineux qui est composée de cactus et d’arbustes dont les palos santos, un arbre blanc et l’acacia, les figuiers de Barbarie et matorrales (gypsophiles). Les nuages peuvent passer sans émettre une seule goutte de pluie
La zone de transition
Comprise entre 100 et 200 m d’altitude, elle sépare la zone aride de la zone humide. C’est le domaine des palos santos, des guayabillo et des pega pega, au tronc court et aux branches étendues. Ses feuilles ont la particularité de coller aux doigts. Les lichens, les herbes vivaces et petits arbustes comme les matazarnos règnent aussi sur la zone de transition
La zone des scalesias
Elle s’étend de 200 à 500 m d’altitude. Elle tient son nom de son espèce caractéristique, le scalesia (lechoso) qui est un arbre de 10 m de haut aux petites fleurs blanches. Cette zone est souvent drapée de broméliacées, de fougères, de mousses et d’orchidées.
La zone brune
C’est la partie finale de la zone précédente et se caractérise par les mousses brunes qui tombent des branches des scalesias.
La zone des miconias (une espèce invasive)
Elle s’étend jusqu’à 600 m. Ce sont de grands buissons denses de 4 m de haut aux feuilles oranges. Les floraisons sont roses ou violettes. Mais cette zone correspond également à la principale aire de pâtures et de cultures -café, légumes, oranges et ananas.
La zone de la Pampa
Elle démarre vers 650 m et monte jusqu’au sommet de l’île. Très brumeuse, humide et balayée par les vents, cette zone se compose de fougères, d’herbes, de plantes d’eau et de quatre espèces d’orchidées.
Les animaux des îles Galapagos
L’histoire de l’implantation de la faune dans les îles Galápagos est une histoire d’adaptation, de migration et d’évolution. Les îles ont été formées par des éruptions volcaniques sous-marines il y a environ cinq millions d’années, ce qui les a isolées du continent sud-américain. L’absence de prédateurs naturels et les conditions environnementales uniques ont favorisé le développement de la faune endémique.
Les premières espèces
Les premières espèces animales à coloniser les îles étaient des oiseaux marins, tels que les fous, les albatros et les pétrels. Les reptiles, tels que les iguanes marins et les lézards terrestres, sont arrivés plus tard, probablement sur des radeaux de végétation flottants. Les tortues géantes, qui sont devenues emblématiques des îles Galápagos, ont également évolué sur les îles, développant des adaptations uniques selon les îles qu’elles habitaient.
Charles Darwin et la théorie de l’évolution
Il est difficile de décrire les différents animaux de la faune des Galápagos sans évoquer Charles Darwin.
Charles Robert Darwin est né le 12 Février 1809 à Shrewsbury, son grand-père paternel était Erasmus Darwin, l’un des grands intellectuels du 18e siècle en Angleterre.
Darwin se destinait à suivre une carrière médicale, et il a étudié à l’Université d’Edimbourg, puis à Cambridge. En 1831, il rejoint une expédition scientifique sur le Beagle. A cette époque, la plupart des Européens croyaient que le monde avait été créé par Dieu en sept jours, comme décrit dans la Bible. C’est aux Galapagos que Darwin a remarqué que chaque île avait sa propre forme de pinson qui était certes étroitement lié, mais en même temps différent. Il fallait donc travailler sur ces observations étonnantes.
A son retour en Angleterre en 1836, Darwin a essayé de résoudre les énigmes de ces observations et le puzzle de l’évolution des espèces. II a proposé une théorie de l’évolution qui se produit par le processus de sélection naturelle. Les animaux (ou végétaux) les mieux adaptés à leur environnement sont plus susceptibles de survivre et de se reproduire, en passant sur les caractéristiques qui leur ont permis de survivre à leur progéniture. Peu à peu, l’espèce évolue dans le temps.
Darwin a travaillé sur sa théorie pendant 20 ans et il a publié le livre : « De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle ».
Le livre a été extrêmement controversé, car la réflexion de Darwin mettait en avant que l’homo sapiens était simplement une autre forme de l’animal, et qu’il répondait donc à une évolution : que l’homme probablement issu des primates. Aussi Darwin a été violemment attaqué, notamment par l’Église.
Une véritable révolution idéologique, religieuse et scientifique. Pour aller plus loin, un peu d’histoire sur les îles Galapagos.
Darwin est mort le 19 Avril 1882 et fut enterré dans l’abbaye de Westminster.
Les oiseaux des îles Galapagos
Les îles Galápagos abritent une grande variété d’oiseaux, certains endémiques de la région. Avec plus de 50 espèces différentes, les oiseaux des Galápagos sont un spectacle à voir pour les ornithologues amateurs et professionnels.
Parmi les oiseaux les plus célèbres des Galápagos, on trouve les pinsons de Darwin, qui ont joué un rôle clé dans la théorie de l’évolution de Darwin. Ces pinsons présentent des variations anatomiques et comportementales distinctes en fonction des îles où ils se trouvent, ce qui leur permet de s’adapter aux différentes conditions environnementales.
Le fou à pieds bleus
Il se trouve principalement au centre et sur les bords de l’archipel (Española, Daphné, et Seymour Nord). Comme son nom l’indique, ils ont les pattes pieds bleus. L’accouplement et la nidification se font toute l’année. Ils pondent en moyenne 3 œufs par an, ils peuvent soulever les trois poussins. Le fou à pieds bleus pèche près de la côte dans des eaux peu profondes. Ils plongent de façon spectaculaire. Ils peuvent repérer les poissons à 10m et puis plonger dans l’eau avec leurs ailes repliées.
Le fou à pieds rouges
Cet oiseau a les pieds rouges, il vit à la périphérie des îles (Genovesa et Punta Pitt), il est moins évident à observer. Il part souvent et pendant un certain temps en mer. C’est probablement la raison pour laquelle des fous à pieds rouges construisent des nids dans les arbres. Ils pondent un seul œuf par an, en moyenne. Cela se produit généralement quand il y a abondance de nourriture.
Le fou de Nazca
Il est d’un blanc pur avec une bande noire sur les bords des ailes et la fin de la queue. Ils ont un bec jaune ou rose. Ils sont présents sur la plupart des îles (notamment sur Genovesa, Española, Daphné). Ils ont un cycle de reproduction annuel. Ils nichent près des falaises sur le terrain et posent deux œufs à plusieurs jours d’intervalle. Si l’ancien poussin survit, il va rejeter son petit frère hors du nid. Toutefois, si l’ainé meurt, il reste encore une chance, que le cadet survivre. Le fou de Nazca mesure jusqu’à 89 cm.
Le cormoran aptère
C’est une espèce endémique qui se trouve essentiellement sur le littoral de Fernandina et la rive nord-ouest d’Isabela. C’est un grand cormoran (environ 90 cm), il est brun avec un long bec, des ailes très petites et les pieds très grands. On le rencontre qu’aux Galápagos, il a perdu la capacité de voler. Il se nourrit d’oiseaux qui se trouvent près de la rive ou il pèche des calamars, des pieuvres, des anguilles et des poissons benthiques. Lorsqu’il plonge pour pêcher, il se propulse en coups de pattes puissants. Ces ailes lui servent peu, mais lorsqu’il est sur le rivage il les ouvre largement pour les sécher. On peut ainsi observer leurs petites tailles proportionnellement à ce grand cormoran.
Pingouins des Galápagos
Ce sont les pingouins, les deuxièmes plus petits du monde et cette espèce se trouve essentiellement aux Galápagos et un peu au nord de l’Équateur. Ils mesurent environ 35 cm de haut, la longueur totale est d’environ 50 cm. Sur terre, ils sont très lents et maladroits. Mais sous l’eau, ils se déplacent à des vitesses incroyables avec un style très spécial. Grâce à leurs ailes comme des palmes, ils filent littéralement autour de l’eau, ils sont capables de faire des virages serrés, de nager en zigzag et même faire des flips. Le manchot des Galápagos se trouve principalement dans les îles occidentales où l’eau est froide, aussi autour de Santiago et Floreana. Ils se reproduisent à tout moment au cours de l’année, Ils pondent en moyenne 2 œufs par an.
Les reptiles des Galapagos
L’iguane marin
Cette espèce endémique forme de grandes colonies. Ils peuvent mesurer près d’un mètre de longueur et peuvent peser près de 9 kg. Ils sont végétariens et se nourrissent presque exclusivement sur les algues marines. Les iguanes marins sont d’excellents nageurs, en utilisant leur queue aplatie et ils peuvent plonger à des profondeurs de 12m. Après la plongée les iguanes se rassemblent en grand nombre et se prélassent sur les rochers volcaniques pour se réchauffer au soleil. Les algues qu’ils ingèrent contiennent une grande quantité de sel. Ils rejettent ce sel en éternuant, cette opération est réalisée grâce à des « glandes à sel » situées au-dessus de chaque œil reliée par un conduit à la narine, qui permettent d’extraire le sel marin.
Les tortues endémiques des Galápagos
Elles sont le symbole de l’archipel, il y a une dizaine d’espèces, mais elles sont très proches. En moyenne, une tortue pèse 220 kg et mesure 1,2 m de long (on a observé des tortues atteignant près de 400 kg). On estime leur espérance de vie en moyenne de 150 à 200 ans, bien qu’il soit difficile d’évaluer l’espérance de vie des tortues sauvages. Dans l’archipel, il y avait la tortue George le solitaire qui représentait le dernier membre de son espèce, mascotte des Galápagos n’est plus…il est mort en juin 2012 et avec lui son espèce.
Les tortues étaient nombreuses sur les îles Galápagos jusqu’à la fin du 19e siècle, mais elles ont ensuite été chassées pour leur viande par les marins et les pêcheurs, et elles étaient quasiment au bord de l’extinction.
Heureusement depuis quelques décennies, des programmes scientifiques de sauvegarde et de préservation ont été mis en place. Et parfois, on assiste à de petits miracles, en effet une étude de l’Université américaine de Yale a annoncé en janvier 2012, la redécouverte d’une espèce de tortues des Galápagos, la Chelonoidis elephantopus, qu’on croyait éteinte depuis 150 ans.
Les mammifères des îles Galapagos
Les îles Galápagos sont célèbres pour leur faune unique et diversifiée, qui a inspiré la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Bien que la majorité de la faune des îles soit constituée d’oiseaux et de reptiles, les Galápagos abritent également quelques espèces de mammifères fascinantes.
Aux Galápagos vivent les lions de mer, les otaries à fourrures, les baleines et des dauphins qui peuvent être observés lors de croisière entre les îles. On a observé un grand nombre de cétacés sur le côté ouest d’Isabela, où l’eau est plus froide.
Les otaries
Il y a deux espèces de pinnipèdes vivant sur les îles Galápagos – les otaries à fourrure des Galápagos et les lions de mer des Galápagos qui est aussi une otarie, tous les deux endémiques. Ces deux espèces de pinnipèdes ont atteint l’archipel, en venant de directions très différentes. Otaries à fourrure sont venues du sud et les lions de mer sont venus du nord (leur ancêtre proche est du lion de mer de Californie).
Les deux sous-familles diffèrent par leur pelage. Les lions de mer possèdent un pelage lisse sans sous-poil tandis que les otaries à fourrure possèdent une fourrure hirsute avec un sous-poil dense et très fin. La période de reproduction des otaries se situe entre la mi-Août et la mi-Novembre, la plupart des « chiots » naissent vers la fin Septembre et début Octobre.
Les lions de mer peuvent plonger jusqu’à 70 m. Leur période de reproduction se situe de mai à janvier. Méfiez-vous des lions de mer de sexe masculin, ils peuvent mordre.
Les dauphins des Galápagos
Plusieurs espèces de dauphins se retrouvent dans les eaux entourant les îles. Les dauphins des Galápagos sont des animaux sociaux et joueurs qui aiment interagir avec les bateaux et les plongeurs.
Les chauves-souris des Galápagos
On peut trouver plusieurs espèces de chauves-souris endémiques aux îles Galápagos. Bien qu’ils soient nocturnes et difficiles à repérer, les chauves-souris jouent un rôle important dans l’écosystème en pollinisant les fleurs et en contrôlant les populations d’insectes.
Les souris des Galápagos
Les souris ont été introduites par l’homme aux Galápagos et ont eu un impact négatif sur l’environnement en consommant les œufs d’oiseaux et les graines de plantes indigènes. Des programmes sont en place pour contrôler leur population.
Les animaux marins et poissons des Galapagos
Jack Grove et Robert J. Lavenberg ont répertorié 444 espèces de poissons dans 112 familles avec 9,2% d’espèces endémiques. Les Galápagos sont entourées par l’océan profond, il y a aussi beaucoup de poissons pélagiques repérés ici, plusieurs espèces de requins comme le requin baleine, requins à pointes blanches, Mako, requins renards, plusieurs espèces de requins requiem, des requins marteaux, requins des Galápagos, les mantas, les raies aigle, les mobulas, les thons, les crics, les espadons Marlin et même les crapets énormes (Mola mola et Ranzania laevis).
Les requins
Le requin-baleine
peut mesurer près de 12 m, il s’agit du plus grand requin au monde. Sa couleur est grise avec un motif de tâches et de rayures. Il a une bouche énorme et se nourrit de zooplancton, de crustacés pélagiques, petits poissons et de calamars. On le rencontre dans les eaux tropicales et tempérées du monde entier.
Le requin-marteau
est observé le plus souvent autour de Wolf et Darwin.
Le requin-marteau halicorne
mesure 2,5 m de long, il est de couleur grise et se distingue par le rapprochement de son œil et sa narine et il a une tête avec trois lobes ou entailles. Ce requin pélagique se nourrit principalement de poissons, de temps en temps sur les céphalopodes et les crustacés. On le rencontre dans les eaux tropicales du monde entier
Le requin-marteau lisse
peut mesurer de 2,5 à 3,5 m de long, de couleur grise. Il se nourrit de céphalopodes et de poissons ainsi que de raies et de petits requins. On le trouve dans les régions tropicales, vers les eaux tempérées du monde entier.
Le grand requin marteau
peut atteindre 5,5 m de long. Il est rare sur la plupart des récifs coralliens. Il se nourrit principalement de poissons, en particulier les raies et petits requins, de temps en temps sur les céphalopodes et les crustacés. On le rencontre dans les eaux tropicales du monde entier
Le requin des Galápagos
n’est pas endémique aux Galápagos. Il mesure 2,5 à 3,5 m de long, il est gris-brun sur le dessus, blanc-jaune-dessous, avec de longues nageoires pectorales. Ils se nourrissent de lions de mer et d’iguanes marins. Commun autour d’îles dans le Pacifique Est.
Le requin soyeux
est rare aux Galápagos. Ils sont minces avec leur première nageoire dorsale derrière les nageoires pectorales, gris foncé au gris-noir, peuvent mesurer 3m de long. Ils se nourrissent principalement de poissons de grande taille. Les requins soyeux sont des pélagiques et on les trouve largement dans le Pacifique tropical oriental.
Le requin barbotte
Il est endémique des Galápagos est un petit requin gris-brun avec des tâches noires. Il se nourrit principalement de crustacés, crabes et autres crustacés. Ce requin a une tête en forme de boîte avec une grande crête sur les yeux et une épine pointue (cor) à l’avant des deux nageoires dorsales. Ce requin est connu aussi connu sous le nom de Port Jackson.
Les poissons communs de l’archipel
Le poisson du Pacifique créole
est probablement le poisson le plus commun dans tout l’archipel. Il est vert olive au-dessous et gris et rouge cuivre au-dessus avec quelques tâches blanches. Les jeunes sont de couleur jaune avec des tâches bleues. Ils forment des bancs énormes, ils se nourrissent de petits poissons et de plancton. Ils sont une source importante de nourriture pour les fous à pieds bleus. Ils mesurent environ 35 cm.
Le roi Angelfish
est en bleu foncé ou noir avec une barre verticale blanche. Les femelles sont jaunes, oranges ou noisette marron avec rayures verticales bleues et jaunes nageoires pectorales. Ils vivent également au nord du Panama, du Costa Rica et de la basse Californie. Ils sont visibles aux les Galápagos avec les requins marteaux ou mantas, car ils nettoient ces différentes espèces de leurs parasites. Ils se nourrissent aussi de petits invertébrés et algues. Ils mesurent environ 25 à 30 cms.
Le Butterflyfish Blacknosed
est un poisson de petite taille (13 cms) dans le Pacifique oriental. Ils aiment les récifs rocheux, ils nettoient d’autres poissons, ils retirent les parasites de leur peau.
Le Chirurgien Yellowtailed
ne se trouve que dans le Pacifique Est. C’est le chirurgien le plus courant dans les Galápagos, gris argenté avec de petits points noirs et deux rayures sombres autour des yeux et une queue jaune avec trois épines rétractables à la base. Ils sont en général en eau peu profonde. Ils se nourrissent d’algues fixées aux rochers. Ils mesurent environ 46 cm.
Le Grunt endémique des Galápagos
est rarement observé, mais on peut le voir dans les eaux de Fernandina. Il a de grandes écailles argentées avec des marques sombres. Ils vivent au dessus des rochers, près des récifs et des tombants.
Le Grunt aux yeux d’or
est également très fréquent, mais pas endémique. Il se situe sur les récifs rocheux ou sableux.
Les poissons plus rares des Galapagos
Le Sea Rock Bass blanc tacheté
Ce poisson est commun autour d’Isabela et aime l’eau froide, de sorte qu’il se trouve surtout dans les zones d’upwelling. Longueur 25 cm environ.
Un autre loup de mer est le mérou Sailfin (qui est commun autour de l’archipel tout entier. Alors qu’il est généralement d’une couleur grise ou brune, il peut aussi être jaune vif d’or). Ils sont connus comme bacalao rey (le roi bacalao). C’est un poisson important pour l’économie aux Galápagos. Il peut atteindre 1 m de long.
Le Wrasse Arlequin ou rascasse
Ce poisson préfère l’eau froide et est donc plus fréquent sur les îles de l’ouest. Une autre rascasse est présente : la rascasse mexicaine qui a des nageoires allongées et va du gris au bleu vert.
Le Chirurgien Goldrimmed
Il se trouve principalement autour d’Isabela, Darwin et Wolf et il est rare dans le reste de l’archipel. Ils sont bleu foncé avec une queue blanche et allongée et une tâche blanche juste en dessous de l’œil. Ils sont herbivores et se nourrissent d’algues filamenteuses. Ils mesurent près de 21 cm.
Le poisson lune et le mince Mola
Ils sont présents aux Galápagos, notamment sur Punta Vicente, Seymour Nord, Española et le sud d’Isabela.
L’hippocampe du Pacifique
C’est l’hippocampe présent dans le Pacifique oriental. Il a des colorations très variables, du rouge à nuances de gris, jaune, or et marron. Ils sont très bien dissimulés et se trouvent souvent parmi les buissons de corail noir et des gorgones. Ils se nourrissent de petits crustacés et de zooplancton. Bien qu’il soit vu sur les récifs autour des coraux, il semble que cet hippocampe passe beaucoup de sa vie dans la mer. Il mesure de 24 à 29 cm.
Les poissons benthiques
Ces poissons de fond vivent de préférence loin de la surface de l’eau.
La chauve-souris aux lèvres rouges
Comme son nom l’indique, ce poisson a des lèvres rouges vives et mesure environ 17 cm.
Le Platax Walking
Ses ailerons ne servent surtout qu’à « sautiller » à travers le plancher océanique. Ils ne nagent qu´occasionnellement et de façon assez lourde. Ils se nourrissent de petits invertébrés comme les crabes et les mollusques. Ils vivent habituellement sur le sable, les gravats ou les fonds rocheux. On le trouve dans tout l’archipel des Galápagos, il est actif la nuit.
Le Zebra murène
Il est rare dans tout l’archipel, il s’agit d’une murène avec un motif de couleur unique, en noir et blanc qui lui donne son nom. Son museau est zébré, il se nourrit, de crabes et de crustacés ainsi que d’escargots des oursins. Il chasse dans les des récifs et s’aventure rarement au grand jour. Il mesure environ 88 cm.
Les anguilles de jardin
Elles sont des espèces endémiques des Galápagos. Elles sont brun foncé avec une rangée de tâches blanches sur les côtés du corps. Ces anguilles vivent dans des zones sablonneuses où il y a un peu de courant, afin qu’elles puissent se nourrir de zooplancton. Elles mesurent environ 44 cm. On les trouve également dans les eaux de Mosquera, des îles Plazas et de la couronne des Devils.
Les invertébrés des îles Galapagos
Les concombres de mer, oursins, crabes et crevettes, éponges et anémones vivent dans l’eau autour des Galápagos. Il existe plusieurs espèces endémiques, tels que les coraux des Galápagos, des coraux noirs, les 3 espèces de limaces de mer ainsi que certaines espèces de crabes, de chitons, les pétoncles et les étoiles de mer.
Il y a plus d’une centaine d’espèces de mollusques trouvés dans les Galápagos, environ 18% des mollusques d’eau peu profondes sont endémiques. Il y a aussi deux espèces de limaces intertidales (vivant dans les mangroves des estuaires ou sur les côtes rocheuses qui sont endémiques aux Galápagos).